Qu’est-ce que le burn-out parental ?
0 % de batterie… ou presque.
Chaque matin est une course qui vous essouffle d’avance. C’est trop.
En burn-out parental, vous n’avez plus d’énergie, plus de réserves, ni pour le travail, ni pour les enfants.
Non, vous n’avez pas échoué.
Culpabilité de ne pas être à la hauteur, frustration de ne pas pouvoir respirer, et tristesse de perdre ce qui rendait libre…
Ces ressentis, s’ils durent dans le temps, peuvent mener à l’épuisement parental.
Aussi appelé burn-out maternel, ou même burn-out familial, c’est un état réel, invisible et surtout très tabou qui touche de plus en plus de parents.
Le burn-out parental c’est…
Comme une batterie qui se décharge constamment, mais que l’on arrive plus à recharger.
Même après une nuit de sommeil, vous pouvez vous sentir toujours à 10% de ton énergie, voire moins, si la journée a été particulièrement fatiguante.
C’est la pression de tout gérer : le travail, les enfants, la maison…
Même après avoir dormi vous vous réveillez fatigué. La notion de sommeil réparateur est lointaine pour beaucoup.
Le cerveau est plein, tourne vite, et surtout… ne s’arrête jamais.
Le burn-out parental est un épuisement total, physique et mental.
Le burn-out parental, c’est ce qui arrive quand vous avez accumulé trop de stress dans votre rôle de parent, trop longtemps, sans assez de ressources pour compenser. Vous faites face, vous tenez bon… jusqu’à ce que le corps, la tête lâchent.
Le burn-out parental n’est pas…
Un manque d’amour pour ses enfants. Ce sont les parents les plus investis qui sont le plus à risque. Nous en reparlerons.
Ce n’est pas non plus un simple problème de « mauvaise organisation ».
C’est encore moins un échec personnel.
Je l’ai vécu aussi
Je sais ce que c’est.
Plus d’une fois, je me suis demandée : « C’est devenu ça ma vie ? »
Quelle frustration !
Dans cet article, on va aborder ensemble :
- La parentalité positive, les réseaux sociaux… Et si tout ça mettait trop la pression ?
- Comment reconnaître les signes du burn-out parental ?
- Comment faire la différence entre un burn-out maternel, une dépression post-partum et un baby blues ?
- Que faire, comment sortir du burn-out parental et l’éviter ?
A mon époque, c’était pas comme ça !
Ça vous dit quelque chose ?
Oui, en 2025, être parent, c’est plus la même histoire.
Aujourd’hui, on élève des enfants dans un monde ultra-connecté, ou tout va vite. Souvent, les deux parents travaillent.
Et même si un des deux parents est « à la maison » c’est loin d’être le Club Med.
Pression sociale et stress parental
Avant ? On ne se posait pas autant de questions.
Les enfants étaient souvent « à éduquer », à « corriger », pas comme des êtres avec des besoins émotionnels.
La bienveillance parentale ? Ce mot-là n’existait même pas.
Pendant des siècles, la société a exercé une pression énorme sur les mères, et a peu reconnu leur charge mentale.
En 1989, les enfants ont eu (enfin) des droits, avec la mise en place de la Convention internationale des droits de l’enfant.
Et puis, en quelques décennies, tout a basculé :
Explosion des livres, des comptes de parentalité positive, des podcasts, des règles à suivre pour “bien élever son enfant”…
La parentalité positive : inspirante… parfois culpabilisante ?
La parentalité positive, vient évidemment d’une bonne intention.
Respecter les besoins de l’enfant, l’écouter, rester bienveillante… C’est fondamentalement important.
Et en même temps, appliquer l’ensemble des recommandations à la lettre quand on manque de sommeil, de soutien… est disons-le :
Mission impossible.
C’est sans compter sur le fait que ces recommandations peuvent être évidemment contradictoires.
« Travaille comme si tu n’avais pas d’enfants… et élève tes enfants comme si tu ne travaillais pas. »
« Lâche prise… mais sois organisée. »
« Sois à l’écoute de ton enfant… mais ne cède pas à tous ses caprices. »
Il y en a encore beaucoup !
Et puis, comment continuer à donner, quand on a plus grand-chose, voire plus rien dans son réservoir ?
Réseaux sociaux : Une course à l’image
Les réseaux sociaux, c’est souvent un miroir déformant.
On y voit les moments les plus lisses d’une vie de famille. En général, d’une vie tout court.
Alors si vous regardez ça après une nuit blanche, vous vous dites: “C’est simple pour les autres. J’ai un problème.”
Et là, c’est progressivement l’estime de soi qui est touchée.
C’est dans cette faille que le burn-out parental s’installe.
La société a évolué : Être parent aujourd’hui n’a plus rien à voir avec ce qu’était être parent hier.
Comment reconnaître les signes du burn-out parental ?
Le burn-out parental peut comporter 1, 2 ou les 3 signes clés :
- L’épuisement (physique, émotionnel, intellectuel)
- La distanciation affective
- La perte d’épanouissement dans son rôle de parent
Parfois, un seul suffit à tirer la sonnette d’alarme.
Ça dépend de la phase d’épuisement. Et de votre vécu.
Épuisement physique : Quand le corps te dit stop
Vous vous sentez fatigués tout le temps.
Des douleurs chroniques commencent à apparaître : maux de tête, mal de dos, ou même des douleurs musculaires.
Le manque de sommeil fait que vous vous sentez constamment sans énergie physique, mentale, voire émotionnelle.
Épuisement émotionnel : Quand les émotions prennent le dessus
Vos émotions sont à fleur de peau. Il y a parfois voire souvent des cris.
Vous êtes souvent irritable, triste ou en colère. Peut-être que vos relations avec les autres sont compliquées.
Parfois, vous n’avez plus l’énergie pour vous relier aux enfants, votre partenaire. Tout cela est suivi d’une culpabilité, qui pèse sur les épaules, jour après jour.
Épuisement cognitif : La tête ne suit plus
Vous avez peut-être l’impression ne plus pouvoir réfléchir correctement.
La tête est pleine de pensées et de préoccupations, donc vous n’arrivez pas à vous concentrer. C’est comme un brouillard mental.
Vous oubliez souvent des choses importantes : Des clés, des rendez-vous, des mails… Vous êtes en mode « pilote automatique ».
En pilote automatique
Vous faites ce qu’il faut.
Préparer à manger. Gérer les devoirs. Les trajets. La douche. L’endormissement.
Mais sans envie.
Souvent, vous n’avez plus l’énergie pour du temps de qualité avec votre famille.
Au fond, vous êtes là, sans être là. C’est survivre plus que vivre.
Et pourtant…
Vous les aimez vos enfants.
Ce que vous ressentez n’est pas un manque d’amour.
C’est un besoin d’espace.
Sortir de cette sensation d’étouffer.
Où est passée la joie ?
Peut-être que vous ne prenez plus de plaisir dans ce rôle de parent.
Pourquoi j’y arrive pas comme les autres ?
Est-ce que c’est grave si j’aime plus passer du temps avec mes enfants ? J’ai honte.
Encore une fois, ces questions-là, que l’on garde pour soi, ne parle pas d’un manque d’amour.
Elles parlent d’une image irréaliste qu’on se fait de ce qu’est un « bon parent ».
Et elle est bien plus fréquente qu’on ne le pense.
Fatigue : Burn-out maternel, dépression post-partum ou baby blues ? On fait le point.
Baby blues : Un orage passager
Il concerne environ 1 femme sur 2, et peut apparaitre dans les 3 à 6 jours après l’accouchement.
Ça dure plus ou moins 10 jours.
C’est pas vous, ce sont les hormones (promis)
Pourquoi ça arrive ?
Pour faire court et simple, après l’accouchement, il y a une chute brutale des hormones.
Pour beaucoup de femmes, s’en suit une série d’émotions intenses, de larmes faciles, d’irritabilité. Le corps a besoin de repos, de soutien et de temps.
Dans cette situation, généralement, un entourage présent et bienveillant suffit souvent à faire redescendre la vague.
L’importance des dispositifs de soutien à la parentalité à Genève
Dans les sociétés collectivistes, il faut tout un village pour élever un enfant.
La jeune mère n’est pas isolée. Sa famille et la communauté l’entourent naturellement après la naissance.
Elle est soutenue, nourrie et soulagée des tâches du quotidien pour qu’elle puisse se reposer et créer du lien avec son bébé.
À l’inverse, dans nos sociétés occidentales plus individualistes, la maternité s’est progressivement déconnectée du collectif. Cela laisse de nombreuses mères et parents épuisés et isolés.
Heureusement, à Genève et en France voisine, de nombreuses associations et structures de soutien parental existent pour accompagner les familles dans cette période sensible.
Ces espaces d’écoute, de partage et de répit parental sont essentiels pour prévenir l’épuisement et renforcer le lien parent-enfant.
Parmi eux, les Lieux Accueil Parents/Enfants (LAEP) proposent des activités, des moments d’échange et un accompagnement soutenant.
Beaucoup de parents ignorent l’existence de ces ressources ou hésitent à y aller, par manque d’information ou par timidité.
Et pourtant, elles peuvent apporter un vrai répit parental.
Connaître et utiliser ces dispositifs permet de prendre soin de soi et de sa famille, et contribue aussi à renforcer le réseau de soutien parental et à prévenir le burn-out parental.
Ces ressources sont accessibles et documentées en ligne, pour que chaque parent ou professionnel intéressé puisse facilement les découvrir.
Dépression post-partum
Ce type de dépression concerne environ 1 femme sur 5, et peut apparaître dans les semaines ou les mois qui suivent l’accouchement.
C’est un mal-être profond, qui touche la motivation, l’énergie du quotidien.
Dans une dépression post-partum, c’est votre monde intérieur entier qui devient gris.
C’est l’émotion de la tristesse qui prend le dessus.
Tout semble terne, sans intérêt.
Et ce mal-être ne s’arrête pas à la maternité : il touche tous les domaines de la vie.
Dépression post-partum ou burn-out parental ?
Dans un burn-out parental, vous êtes épuisée dans la fonction de parent mais vous gardez plus ou moins d’énergie ailleurs : au travail, dans la vie sociale, dans des projets…
Les 3 signes principaux dont on a parlé juste avant restent présents :
Épuisement intense
Mode pilote automatique
Perte de plaisir dans le rôle de parent
Oui, il peut y avoir de la tristesse, mais ce n’est pas l’émotion dominante.
Ce qui domine ici, c’est l’épuisement.
Le sentiment de tout faire comme un robot et parfois même de vouloir fuir le rôle de parent, juste pour retrouver sa liberté.
Pour vous repérer
- Si vous n’avez plus d’énergie partout, que tout semble vide, sans intérêt et que plus rien ne vous fait plaisir, même hors du rôle de parent : c’est peut-être une dépression post-partum.
- Si vous êtes surtout à bout dans le quotidien de parent, mais que vous arrivez encore à fonctionner ailleurs (plus ou moins selon les jours) : c’est peut-être un burn-out parental.
- Dans certaines situations, malheureusement fréquentes aujourd’hui, lorsque l’épuisement est présent dans la vie familiale et au travail, burn-out parental et professionnel peuvent se croiser.
Que faire pour sortir du burn-out parental ou l’éviter
Ce que je partage ici, c’est ce qui m’a aidée à en sortir.
Sortir du burn-out parental est un chemin personnel.
Un chemin fait de petits pas, de prises de conscience, d’ajustements.
Les étapes que je partage sont là pour vous soutenir et vous guider.
À vous de les adapter à votre rythme.
Etape 1 : Accueillir la situation pour mieux la dépasser
Ça peut sembler simple, mais comprendre cette situation et la nommer est déjà un premier acte.
En fait, c’est le premier pas sur le chemin pour sortir de l’épuisement parental.
C’est aussi se donner l’autorisation de commencer à sortir du mode « survie ».
Test : Suis-je en burn-out parental ?
Pour vous aider à clarifier votre état actuel, un test en ligne vous permet d’évaluer votre niveau d’épuisement parental.
Ce test gratuit prend environ 5 à 10 minutes.
Une fois cette première étape franchie, vous pourrez ensuite passer à l’étape suivante avec plus de clarté.
Etape 2 : Pratiquer l’auto-empathie
Vous venez d’évaluer votre niveau d’épuisement parental ?
Si le test indique une probabilité forte de Burn-out, peut-être que vous ressentez de la tristesse, de la colère, de la culpabilité, ou de la peur.
Ces émotions, bien que désagréables, sont les bienvenues.
C’est un signal que votre corps et votre esprit vous envoient pour vous dire qu’il est urgent de vous accorder de la bienveillance et du soutien.
Les ignorer ou les minimiser ne ferait que renforcer l’épuisement.
Les accueillir, au contraire, est le premier pas vers une véritable libération.
Comment pratiquer l’auto-empathie ?
- Installez-vous confortablement, dans l’endroit calme de votre choix.
- Fermez doucement les yeux, si vous en avez envie.
- Puis… prenez 3 profondes respirations.
Laissez-vous ensuite guider par ces quelques questions :
- Qu’est-ce que je ressens là, maintenant ?
- Où est-ce que ça se manifeste dans mon corps ?
- Quelle émotion est-ce ?
- De quoi j’aurais besoin, juste là ?
Vous n’avez pas besoin d’analyser. Juste écouter. Accueillir. Être avec ce qui est.
Concrètement…
Je me sens débordée, vidée, parce que mon corps a besoin de récupérer.
Je vais m’allonger quelques instants, ou m’offrir une pause de silence, avec un peu de sophrologie, pour recharger ma batterie.
Une routine d’hygiène pour la tête, le cœur et le corps
Quelques minutes d’auto-empathie, chaque jour, peuvent faire une vraie différence et renforcer l’estime de soi sur le long terme.
Plus vous vous reconnectez à vos ressentis, plus vous apprenez à identifier ce qui est important, vital.
Et plus vous pourrez exprimer ces besoins clairement, dans la vie quotidienne, sans vous épuiser.
Etape 3 : Oser parler de son burn-out et faire le point sur sa situation
Parler de son burn-out peut être difficile, surtout parce que c’est encore un sujet assez tabou.
Si vous ne vous sentez pas prête à en parler autour de vous, c’est tout à fait compréhensible.
Confier ses difficultés à une personne qui ne pourra/saura pas être au soutien peut parfois vous isoler davantage.
Il est donc important de choisir quelqu’un en qui vous avez confiance, capable de respecter votre confidentialité et de vous accueillir avec bienveillance.
A cette étape, la priorité sera de faire le point sur vos ressources, les stresseurs, la situation dans sa globalité pour définir un point de départ clair et personnalisé, et avancer vers un retour à l’équilibre émotionnel, physique et mental.
La méthode d’accompagnement que je propose ne suit pas forcément les étapes générales décrites ici.
Elle est entièrement personnalisée, pour identifier vos stresseurs spécifiques et co-construire des solutions adaptées à votre situation, vos besoins et vos ressources.
Si vous avez besoin de soutien ou d’un espace d’expression, je suis là pour vous accueillir, vous soutenir avec bienveillance et vous proposer des outils pratiques pour le quotidien.
Vous pouvez poser vos questions ou simplement échanger.
Etape 4 : Prendre soin de son énergie
Prendre soin de son énergie, c’est un peu comme recharger la batterie de votre téléphone : chaque petite recharge compte pour ne pas se retrouver complètement à plat.
Libérer la croyance de devoir tout faire parfaitement
Une mère parfaite est une mère toxique.
Oui, vous avez bien lu.
C’est dans l’imperfection que l’enfant se construit, apprend à travers les défis, et développe de la compassion.
Quand vous vous autorisez à être imparfaite, vous ouvrez un espace plus vrai, où l’enfant peut grandir en sécurité.
Et si aujourd’hui, vous testiez l’idée de ne pas toujours tout faire juste ?
Une chose que vous lâchez. Le plus petit pas possible.
Que faire quand le sommeil ne suit plus ?
Le sommeil quand on est maman, c’est souvent compliqué.
Peut-être que bébé se réveille toutes les deux heures.
Ou peut-être que l’enfant fait ses nuits… mais que vous n’arrivez plus à trouver un sommeil réparateur.
Ou alors vous ouvrez les yeux déjà fatiguée, le mental en mode « to-do list », avant même d’avoir mis un pied par terre.
Oui, votre corps a besoin qu’on prenne soin de lui, même à travers de petits rituels de récupération.
De toute façon quand on est parent, on a rarement le temps de faire 1h de méditation, n’est-ce pas ?
Quelques pistes pour récupérer… même avec un agenda de parent :
- Faire des micro-siestes : 10 à 20 minutes dans la journée, dès que votre enfant dort, même si ce n’est pas « le bon moment ».
Votre corps vous remerciera. - Alléger les soirées : Vous pouvez créer une routine de relaxation avant le coucher.
Par exemple, vaporisez une brume apaisante à l’huile essentielle de lavande sur l’oreiller, appliquez une crème relaxante sur vos pieds, ou profitez de quelques minutes sans écrans.
Dans le calme.
Enfin.
Même si c’est un petit laps de temps.
Ces petits instants répétés aident grandement à réduire le stress et favoriser un sommeil réparateur. - Respiration de nuit : Si vous vous réveillez et que tu sentez le stress monter, respirez lentement (4 secondes d’inspiration, 6 d’expiration). Ça ne remplace pas le sommeil, mais ça aide le système nerveux à rester dans un état de repos.
Ces pistes sont des micro-actions qui peuvent vous aider, mais ne constitue pas en elles-mêmes un accompagnement dédié au burn-out parental.
Gérer son énergie tout au long de la journée
A l’image d’une batterie, notre énergie vitale doit être gérée avec soin pour éviter qu’elle ne se vide trop vite.
- Prenez des pauses régulières : Même 10 minutes peuvent faire toute la différence.
Profitez du temps où votre enfant dort pour vous reposer, respirer ou marcher un peu. Plus facile à dire qu’à faire ? - Mangez tout au long de la journée : Les encas sains, comme des fruits ou des noix, agissent comme des petites charges pour maintenir votre batterie à un bon niveau.
Vous pouvez prévoir quelques graines de noix, quelques soupes, ou repas sains déjà préparés.
Et oui, choisir des repas préparés de manière saine peut être tout aussi régénérant, et souvent plus réaliste, surtout lorsque vous êtes déjà épuisée.
L’important est de vous nourrir sans ajouter de pression supplémentaire à votre quotidien.
Gérer les priorités pour alléger la journée
Quand tout semble urgent, l’important est de savoir ce qui compte vraiment en fonction de l’énergie disponible.
Ce n’est pas toujours évident, lorsqu’on a la « tête dans le guidon » d’avoir une vision d’ensemble de toutes les possibilités.
Souvent, des freins internes : Culpabilité, peur de décevoir, perfectionnisme… empêchent de passer à l’action.
C’est tout l’intérêt d’être accompagné dans la démarche.
Il ne s’agit pas seulement d’organiser vos tâches, mais de prendre conscience de vos limites du moment et de vous accorder le droit de reléguer certaines choses au second plan.
Vous pouvez vous demander : Qu’est-ce qui est vraiment nécessaire aujourd’hui ?
Et oui, certaines tâches attendront.
En choisissant de prioriser ce qui est essentiel pour vous, vous pouvez éviter de vous retrouver épuisée bien avant la fin de la journée.
Être maman, c’est choisir chaque jour ce qui compte vraiment. Et parfois, c’est simplement prendre une pause pour soi.
L’importance de planifier des pauses
Même 5 à 10 minutes de pause peuvent faire une vraie différence.
Que ce soit une pratique de sophrologie ou simplement de t’arrêter quelques minutes en s’allongeant, pour souffler, sans distraction, ces petits moments de calme sont cruciaux pour sortir du burn-out parental.
Si la sophrologie pour gérer le stress vous intéresse, j’en parle dans cet article 😉
Étape 5 – Apprendre à poser ses limites dans la bienveillance (Sans culpabiliser après)
Poser des limites sainement pour soi, et pour les autres s’apprend.
J’utilise dans mes accompagnements les principes de la Communication Non Violente pour guider les parents à établir une autorité bienveillante.
Vous êtes en train de ranger la cuisine.
Après une journée de travail fatigante, votre enfant vous demande de jouer avec lui, maintenant, là, tout de suite.
Mais vous avez juste envie de vous asseoir. De respirer.
Seulement, vous dites « Oui », encore. Pour lui faire plaisir. Être un parent disponible.
Poser des limites avec bienveillance, c’est essentiel pour vous ET pour votre enfant. L’autorité bienveillante permet de guider l’enfant, tout en respectant ses émotions et en affirmant tes besoins.
L’autorité bienveillante, un pilier d’équilibre
Au lieu de céder sur le moment, ou de répondre quelque chose comme « Non, je peux pas là », voici une autre manière de poser ses limites :
« Je vois que tu veux vraiment jouer avec moi, et j’aimerais aussi. Mais là, je me sens fatiguée. J’ai besoin de 5 minutes pour me reposer. Après, je serai prête à jouer avec toi. »
Cela montre que son besoin de jeu est reconnu, et qu’en même temps, votre besoin de repos est important. Vous lui proposez aussi, quand c’est possible bien sûr, une alternative dans un délai raisonnable.
Alors évidemment, chaque situation est unique. Parfois, ça ne marchera pas immédiatement, surtout au début.
Les enfants ont leur propre rythme et émotions. L’idée, c’est d’intégrer cette nouvelle manière de faire petit à petit. Au fil du temps, vous verrez que ça aura un réel impact sur la relation.
Dire non avec bienveillance change tout
Je vous le redis, parce que je sais à quel point ce n’est pas évident. (Oui, je l’ai appris sur le tard aussi 🙈 )
Quand on dit non avec douceur, sans jugement, on protège la relation.
Et vous montrez l’exemple à vos enfants : celui de l’écoute de soi et du respect des limites.
Très important pour leur vie future, n’est-ce pas ?
Besoin d’un coup de pouce pour sortir du burn-out parental ?
Vous avez passé le test du burn-out parental ? Ne restez pas seule avec vos résultats.
Beaucoup des étapes mentionnées nécessitent un accompagnement personnalisé, pour vous aider à tenir le cap et avancer avec confiance vers la sortie du burn-out parental.
Nous prendrons le temps d’échanger pour comprendre où vous en êtes et définir ensemble les premières étapes vers un mieux-être durable en tant que parent.
Note : Les exercices d’auto-empathie et d’expression des besoins s’inspirent des principes de la Communication non violente.
